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"Raisins de la colère" : les raisons

Au cinquième jour de l'opération "les raisins de la colère", l'armée israélienne poursuit toujours le bombardement du sud-liban, tandis que le Hezbollah continue les tirs de roquettes sur le nord d'Israël. La paix n'est toujours pas à l'ordre du jour. D'autant plus, que le médiateur français envoyé par le président Chirac, en la personne d'Hervé de Charette, n'a pas réussi à infléchir les positions israéliennes. Shimon Pérès a, en effet, estimé qu'il était "trop tôt pour négocier". Le ministre français des affaires étrangères s'est tout de même voulut confiant en assurant que l'issue du conflit "ne serait pas militaire, mais politique".

Le premier ministre israélien s'il partage cette opinion, a indiqué qu'en la matière "Israël n'avait rien à offrir". La proposition de médiation française refusée par Israël, Hervé de Charette a reçu, en revanche, l'accord des Syriens qui souhaitent "coopérer" pour l'obtention d'un cessez-le-feu. Maigre consolation pour la diplomatie française, dont l'émissaire a conclu sa mission en estimant qu'il "ne voyait aucun signe d'amélioration". Sous la pression des américains, le Conseil de Sécurité de l'ONU n'a, pour sa part, pas condamné Israël, mais a appelé à la fin des combats.

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